mercredi 26 mars 2014

Un peu de moi....

Hier soir je lisais un post d'Amélie qui parlait de sa cicatrice de césarienne. Elle parle de cette cicatrice avec laquelle elle vit, qu'elle a soigné mais qui restera une partie d'elle.  Elle en parle mieux que moi alors allez lire son article par

Chez moi cette lecture a eu des répercussions plutôt étranges.
Des cicatrices physiques (de celle que l'on voit),  j'en ai.  Séquelles d'accidents,  d'opérations, elles sont là et je vis avec.  
Mais il y a aussi les cicatrices que l'on ne voit pas celles de l'intérieur, celles qui arrivent avec les petits ou grands accidents de la vie intérieure, émotionnelle, de celles qui te rongent la tête. Ces petites cicatrices qu'elles soient grandes ou petites elles existent, je vis avec, elles ont cicatrisé plus ou moins vite, plus ou moins bien,  un jour elles ressortiront peut être un jour....(mais pas trop pour le moment)
Ces cicatrices elles retracent ma vie, mes amitiés parfois rompues, des disputes, des moments parfois difficiles, parfois plus "faciles" mais qui font partie de moi. 
Elles sont le reflet de fractures parfois rudes, de fêlures ou de déchirures émotionnelles,  le relationnel est parfois compliqué à gérer... Certaines ont eu des "effets secondaires", se sont accompagnées d'autres symptômes, mais je coexiste avec tout ça et j'y arrive. 
Oui tous ces petits accidents de la vie font partie de moi, comme ils font partie de ma relation aux autres.
Et pour surmonter tout ça il y a le soutien des amis. Comme le dit si bien la chanson "on ne choisit pas sa famille" mais on choisit ses amis. On a tous, je pense,  des cicatrices petites, grandes, cicatrisées depuis bien longtemps, ou encore bien présentes, de celles avec qui on vit facilement et celles qui ont la cohabitation plus compliquées. 
Pour les personnes qui m'entourent j'essaie d'être présente, de comprendre et j'espère toujours aider à la cicatrisation, à la convalescence, en essayant d'être à l'écoute, d'être présente si besoin. 
Voilà la réflexion que m'a inspiré le bel article d'Amélie.
Ses cicatrises qu'elles soient visibles ou non, physiques ou dans le coeur,  il faut savoir vivre avec et si besoin en parler à quelqu'un,  quelque soit cette personne. 
Dans ce vaste monde il y a toujours une porte de sortie, une voie de cicatrisation, c'est du moins ce que je pense. 
En écrivant cet article je pense à  des personnes qui me sont chères : J., M, et E., que je connais depuis très longtemps et qui m'accompagnent et sont là pour moi plus qu'elles ne l'imaginent.  A  C., qui tient une place un peu à part. Et enfin à A., A., et S.( et les hommes des ces deux dernières),  pour ces chouettes moments que l'on passe ensemble et qui font toujours du bien.
Une grosse pensée à vous tous ! 
(J'espère que tu l'as vu la super métaphore filée du jargon médical...; Profite c'est pas souvent). 

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