Je
reparle aujourd'hui de ces petites choses que je vois ou vis dans mon quotidien
de parisienne.
Commençons par sourire. Il y a
quelques jours à midi je sors pour aller
chercher de quoi remplir mon estomac qui gronde sérieusement. Je sors de la
boulangerie et croise un papa poussette double à la main, occupée par deux petits bouts
bien calmes, et que vois je aux pieds du monsieur : les sur chaussures qui
sont obligatoires dans les crèches. Je souris et le préviens gentiment, il me répond. merci, ça m'arrive une fois sur
deux deux. Vis ma vie de parents !!
Continuons
par quelques choses de moins drôle. Dans les couloirs du Métro parisien on croise
souvent des gens qui mendient ou simplement qui s' y réfugient pour ne pas dormir
dehors. Lors de mes dernières pérégrinations dans les
couloirs du Métro j'ai vu une maman
avec sa poussette et son petit bout faire la manche. Nous voyons souvent des femmes, enfant dans les bras qui essaient de faire jouer la compassion des
gens qui passent . Là le petit bout jouait avec une fourchette en plastique et
un morceau de papier près de sa maman et de sa
poussette. Je n'ai pas lu sa petite pancarte mais j'ai eu un drôle de sentiment en voyant
cette femme là, assise sur un bout d'escalier, regard dans le vide
pour ne pas voir la foule qui passe.....
Ça a éveillé un souvenir en moi.
A l'époque (pas si lointaine hein...) où je me rendais à l'école d'architecture j'empruntais tous les jours le même couloir de métro. Dans ce couloir je
croisais tous les jours cette vieille dame debout ou assise, toujours au même endroit qui souhaitait
de l'aide. Elle ne devait pas s'en sortir financièrement pour se trouver là. Étudiante à ce moment là je n'avais que des
sourires à lui donner mais je le faisais. Les jours ou elle était absente une camarades
et moi on se faisait la réflexion. A son retour nous
étions soulagées de la revoir. Cela a duré tout le temps de mes études. Je ne sais pas ce qu'est devenue cette petite dame.
Il
est des scènes que l'on a beau voir presque tous les jours elles continuent de nous interpeler.